Revue de Presse : "MHF et ses soutiens face au danger d'un climat délétère" (L'Indépendant)

Publié le par Marie-Helene Fabre

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"Je n'ai qu'un seul adversaire dans cette élection : c'est la droite, l'UMP et son représentant chez nous, Michel Py".

Le message est clair. Marie-Hélène Fabre garde le cap, et n'axera pas sa campagne autour de l'entrée en lice de Didier Codorniou. Hier matin, le nom du maire de Gruissan n'a d'ailleurs pas été prononcé une seule fois. Reste néanmoins un contexte inédit, particulier, qui ne pouvait être simplement ignoré. Les soutiens de la candidate "officielle" du PS se sont ainsi chargés de tirer la sonnette d'alarme.

Proximité 

Prenant le micro, Jacques Bascou n'y va pas par quatre chemins : "Le climat de ces derniers jours est pour moi délétère". Le député sortant affirme avoir pourtant tout tenté pour éviter d'en arriver là. "J'ai travaillé pendant des mois en quête d'une solution, en vain. On en prend date, mais il faut à présent se mobiliser !" Plus que jamais à ses yeux, le salut passe en effet par le rassemblement. "Un climat tel que celui-ci est à même de couper une dynamique", prévient Jacques Bascou. "Or le spectacle que nous donnons tous actuellement n'est pas bon. Quand je croise des gens dans la rue, ils me demandent ce qu'on fabrique !"

Le sénateur Roland Courteau embraye dans ce sens. "Tous ceux qui souffrent localement de la politique de la droite ne comprennent pas, n'acceptent pas les divisions qui frappent notre camp. Ils n'acceptent pas que l'on favorise quelques considérations personnelles au détriment d'enjeux si importants !" Celui qui travaille avec Marie-Hélène Fabre depuis plus de vingt ans balaye alors toutes les critiques formulées récemment à son encontre. "Je ne compte plus le nombre de fois où nous avons fait ensemble du porte à porte, à écumer les cages d'escalier ! C'est ça, être élu de proximité ! Dès lors, qui pourrait contester sa légitimité ?" Roland Courteau invite par ailleurs tous ceux qui la disent rejetée dans son propre camp à compter le nombre de personnes présentes hier matin dans son local de campagne. "Des militants aux élus, toutes les forces sont là ! Qui peut oser dire que notre candidate est isolée ?" Le sénateur conclut par un appel au calme : "Prenez garde à vos réactions. Ne faites rien qui pourrait tourner la politique en ridicule. La politique est quelque chose de noble, qui mérite bien mieux que ce à quoi nous assistons aujourd'hui sur cet arrondissement".

 

Article publié dans le quotidien "L'Indépendant", ce Dimanche 11 Mars 2012.

Texte de Lionel Ormières / Photographie de Philippe Leblanc


Publié dans Revue de Presse

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